31 octobre 2020

Kerhabo, pas de visibilité, pas d’agrément


Lors du conseil municipal d'octobre, nous avons fait remarquer que les enfants ne pouvaient pas prendre le car scolaire à Kerhabo pour aller à Lesneven.

En effet, cet arrêt de car n'est pas validé par la région pour un problème de sécurité (absence de visibilité). Le maire et son équipe n'étaient visiblement pas au courant de ce problème dont nous avons eu connaissance quelques heures auparavant par un simple appel téléphonique auprès de la société de transport.

La mairie n'avait donc pas suivi le dossier jusqu'au bout de sa réalisation, et n'avait pas jugé opportun de vérifier sa bonne mise en service.

Mis au pied du mur, le Maire nous a demandé de coopérer et de partager systématiquement les informations dont nous aurions connaissance. C'est effectivement ce que nous avons fait...

25 octobre 2020

L’Armorica, ou une programmation intimiste

À la lecture du rapport d’activité 2019/2020 de l’Armorica, nous constatons que la fréquentation des spectacles n’évolue pas favorablement. Avec 26 spectacles et 3772 spectateurs, soit une moyenne de 145 personnes par spectacle, seulement 7 spectacles sur 26, soit 27%, atteignent la moyenne… Il est nécessaire de se poser la question du choix de la programmation.

En effet, une programmation culturelle se doit d’être à la portée de tous, pour plaire à la majorité des habitants et favoriser ainsi la fréquentation des spectacles. Or la programmation culturelle, même si elle est de qualité, est le reflet de la politique menée par l’équipe municipale depuis 6 ans : intimiste, sélective, élitiste, avec en filigrane le souhait « d’éduquer » la population, sans se soucier des envies des Plouguernéens…


 

22 octobre 2020

Hommage à Samuel Paty à Lesneven

 


Il n’y avait pas de cérémonie officielle à Plouguerneau. Ce 21 octobre, nous nous sommes donc rendus à Lesneven pour l’hommage national à Samuel Paty. 

Étaient présents de nombreux maires et élus des communes limitrophes.

21 octobre 2020

Samuel Paty, ou La Liberté d’Expression

 


Un homme est mort. Un homme assassiné. Un homme, mais aussi un enseignant. L’horreur des circonstances ne doit pas nous tenir dans l'ombre et le silence de la peur.

Oui, on peut encore mourir aujourd’hui pour défendre la liberté d’expression. Oui on peut mourir en enseignant, en éduquant.

Alors défendons ce choix de croire ou de ne pas croire, mais défendons aussi cette liberté de penser, de parler.

Qu’est-ce que la liberté de penser sans la liberté d’expression ?

Parlons, échangeons, débattons, exprimons nos idées, mais n’oublions jamais, jamais, de les accompagner d’acceptation.

Nous ne pouvons pas être tous d’accord, nous ne sommes tout simplement pas fait ainsi. Nos histoires et nos vies sont différentes. Mais nous pouvons nous enrichir de nos différences, de nos désaccords. Ne tuons pas l’idée différente, n’assassinons pas la parole contraire.

Encourageons l’éducation, encourageons l’enseignement, encourageons la parole.

Faisons-en sorte que les enseignants de nos enfants puissent travailler et nous accompagner lorsque nous forgeons l'esprit de nos enfants.

Faisons-en sorte qu'ils, nous, eux, n’aient jamais peur de parler.

Appliquons-nous à faire en sorte que nos mots ne soient pas que des mots, mais s’ancrent et deviennent une idée puis une conscience.

02 octobre 2020

Subventions municipales 2020 - 2021

 
Chaque année nous interpelons la majorité sur l’absence de clarté dans l’attribution des subventions. Celles-ci ont été votées en juillet dernier et si nous sommes convaincus qu’elles sont indispensables à la survie de nos associations, nous sommes également persuadés que les modalités de calcul devraient être revues pour plus de transparence et d’équité.

Quelques associations ont eu droit à un régime particulier. La majorité municipale ayant choisi de leur donner un montant supérieur à celui auquel elles pouvaient prétendre, sans justificatif, alors qu’elles ne répondaient pas aux critères prioritaires affichés.